Cadeau de Philippe Alison dans les années
80, cette casse d'imprimerie a été de tous les démenagements depuis
Ivry vers Verrières, Draveil, Forest et enfin Alsemberg.
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En typographie, la casse est un casier en bois destiné à
contenir l’ensemble des caractères en plomb d’une
même fonte (c’est-à-dire de même corps, style
et graisse d’une police donnée). La casse est
divisée en cases appelées cassetins, dont les
dimensions et les emplacements sont définis par la fréquence des
lettres (donc, le nombre de caractères identiques) et la
commodité d’accès.
Pour chaque police, les caractères les plus fréquemment utilisés — ceux représentant les minuscules — sont rangés à portée de main, donc en bas de la casse. Les capitales se trouvent en haut de la casse. Les casses forment un tiroir et sont rangées dans un meuble appelé rang. Des petites casses, destinées à recevoir des caractères particuliers, ou des blancs, cadrats, cadratins, espaces, interlignes, des filets, des vignettes ou culs-de-lampe, etc., sont appelées casseaux. Le terme « bas de casse » est utilisé pour désigner l'ensemble des caractères représentant les minuscules des écritures bicamérales. La distinction dans les polices informatiques entre lowercase (minuscules) et uppercase (majuscules) est un héritage du rangement dans les casses. |
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La casse est nettoyée et vernie en protégeant les étiquettes; le piètement est réalisé à partir de vieilles plinthes et tasseaux; le verre de 6mm est fixé par des cornières de laiton façonnées à partir d'une lame. |
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Chaque cassetin reçoit un fond de papier cartonné (deux teintes) découpé sur mesure ; sur chacun d'eux est collé un petit cube de bois (1 cm de côté) découpé avec la mini-scie circulaire ; une pastille adhésive double face fixe le timbre. |
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Les Mariannes qui reposent désormais dans cette casse proviennent de mes doubles ; une intruse s'est glissée parmi elles... |
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